Copyright © 2013 Philadelphia Church of God
Affrontons cette question ! Est-il rationnel de croire en Dieu ? Dieu est-Il simplement un mythe—une invention d’un passé ignorant et superstitieux ? Beaucoup de gens, aujourd’hui, supposent cela.
Quant à moi—et j’espère que c’est le cas du lecteur—je voulais savoir ! Je voulais en être sûr ! J’ai mis en doute l’existence de Dieu ! J’ai également mis en doute la doctrine opposée de l’évolution. Je n’ai pas cherché à réfuter. J’ai vraiment fait des recherches et examiné soigneusement les preuves des deux côtés de cette question. Car cette question est le point de départ pour l’acquisition de toute connaissance. C’est le fondement même de la compréhension !
Dans ma recherche en profondeur de cette question, j’ai vidé mon esprit de tout préjugé. Je cherchais la vérité, que ce soit ce que je voulais croire ou non.
Il y a les deux possibilités pour les origines—une création spéciale par un Dieu créateur et la théorie de l’évolution. Il est devenu intellectuellement à la mode d’accepter la doctrine évolutionniste. Elle a gagné l’approbation populaire dans la science et l’enseignement supérieur. Il y a beaucoup de dénominations se prétendant chrétiennes qui l’ont acceptée, même si c’est seulement de manière passive.
Cependant, quoique minoritaires, il demeure encore des scientifiques, des éducateurs et des groupes religieux fondamentalistes, tout aussi bien dans le judaïsme, qui s’accrochent à la croyance en l’existence de Dieu.
Beaucoup de ces gens, cependant, particulièrement parmi les individus plus ou moins religieux, ont simplement supposé l’existence de Dieu. Pourquoi ? Simplement parce qu’on leur a appris cela depuis l’enfance. On le croyait dans les cercles dans lesquels ils vivaient ou auxquels ils étaient associés. Mais peu de ces gens l’ont démontrée !
Il va de soi, d’un autre côté, que peut-être la vaste majorité de gens qui accepte la théorie de l’évolution, tout au moins passivement, a été simplement portée dans cette approbation par les lycées et les universités. Elle est devenue la chose érudite « à savoir » . La croyance opposée, une création spéciale, n’a pas été largement enseignée. Elle n’a pas été, objectivement, examinée. Trop fréquemment, les partisans de la théorie utilisent le stratagème psychologique selon lequel il s’agit d’un signe distinctif d’érudition que d’accepter l’évolution, et un cachet d’ignorance ou d’infériorité intellectuelle que de douter de cette théorie.
Tout cela montre que les gens tiennent, en général, à leurs croyances simplement parce qu’on les leur a enseignées, ou parce qu’elles ont été acceptées dans leur environnement social particulier. Les gens veulent appartenir à quelque chose ! Ils sont d’accord avec leur groupe particulier. En général, ils croient ce qu’ils tiennent négligemment pour acquis—sans examen ni preuve !
Bien sûr, je sais bien, aussi, que les gens croient généralement seulement ce qu’ils désirent accepter. Dans la plupart des cas, les gens n’ont pas de contrainte à refuser ce qui est accepté dans leur environnement social ou géographique. Comme l’a dit un philosophe, la plupart des évolutionnistes invétérés acceptent la théorie à cause de leur répugnance ou de leur réticence à croire en Dieu.
Comme le dit le livre qui déclare être la Parole de Dieu : « [L’]affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut même pas » (Romains 8 : 7). Tous les faits, les témoignages, les raisonnements logiques et les preuves du monde n’inciteront jamais quelqu’un à accepter ce contre quoi il a des préjugés. Car le préjugé est une barrière à l’entrée de la vérité dans un esprit.
J’ai été forcé de me rendre compte, à l’examen des faits, qu’il n’y avait aucune preuve à la théorie de l’évolution. C’est purement une théorie—une croyance—une foi non basée sur une preuve. Quoique ses ardents partisans la poussent vers le monde comme si c’était un fait démontré !
J’ai trouvé la preuve de l’existence du Créateur Dieu. J’ai également trouvé la preuve que le livre appelé la sainte Bible est, en fait, la révélation très inspirée—par ce Dieu intelligent et omniscient—de la connaissance essentielle, nécessaire, et fondamentale et de l’instruction sans laquelle l’homme est incapable de résoudre ses problèmes, de prévenir ses maux, ou de vivre dans la paix, le bonheur, la prospérité universelle et le bien-être abondant ici-bas. L’homme est le produit suprême de son Créateur. La Bible est le mode d’emploi de notre Créateur qu’Il a envoyé avec Son produit.
Un athée m’a écrit : « Nous avons l’histoire de beaucoup de religions et de beaucoup de dieux. Lequel de ces dieux revendiquez-vous pour votre Dieu—Et comment savez-vous qu’Il existe ? »
C’est une question juste. Elle mérite une réponse !
Oui, mes amis, j’ai un Dieu.
Les dieux de quelques nations ont été taillés par des mains d’homme à partir du bois, de la pierre, ou d’une autre matière existante. Les dieux de quelques religions et individus ont été taillés à partir de l’imagination humaine et du mauvais raisonnement humain. Certains ont adoré le soleil ou d’autres objets inanimés de la nature. Tous ces dieux sont simplement des choses créées—la plupart d’entre eux formés et modelés par l’homme, donc inférieurs à l’homme.
Mais Celui qui a fait la création—Celui qui a porté à l’existence tout ce qui existe, y compris tout autre chose faussement appelé Dieu—Celui qui a créé toute la matière, la force et l’énergie, qui a créé toutes les lois naturelles et les a mis en mouvement, qui a créé la vie et doté une partie de celle-ci d’intelligence—Il est Dieu ! Il est supérieur à tout autre chose qui est appelé « Dieu » . Lui, seul, est Dieu.
La création est la preuve de Dieu !
Mais pendant les deux siècles passés, en particulier, s’est développée dans le monde occidental, parmi des hommes qui rejettent Dieu, la maladie mentale de la « théophobie » . Il y a deux cents ans, elle est apparue sous les expressions attrayantes populaires de « déisme » et de « rationalisme » . Ensuite, elle s’est masquée sous le nom attirant de « haute critique » . Cette pseudo-érudition a employé, à mesure qu’elle avançait, des titres accrocheurs tels que « progrès » , « développement » et « évolution » . Elle a fait appel à la vanité intellectuelle d’un monde cherchant à tâtons dans l’obscurité spirituelle au cours d’une ère de diffusion considérable de la connaissance.
La théorie de l’évolution a fourni à l’athée une explication de la création sans un Créateur.
Mais ce « rationalisme » erroné n’a pas du tout réussi à expliquer les origines des choses et de la vie ; et aujourd’hui les plus sincères d’entre les géologues et les biologistes avouent qu’ils ne savent pas comment la vie pourrait s’être développée à partir de la matière inanimée, passant des formes de vie simples aux espèces complexes et interdépendantes que nous voyons autour de nous, et finalement à l’homme. La théorie de Lamarck sur « l’usage et le non-usage » , la « sélection naturelle » de Darwin et d’autres théories sont maintenant laissées de côté, et la théorie des « mutations » explique seulement la présence de variétés moins aptes à survivre.
ÉTONNANTES DE LA SCIENCE
Supposez maintenant que nous nous bornons aux faits !
Qu’est-ce que, alors, la science a en réalité établi ?
La découverte et l’étude de la radioactivité ont démontré qu’il n’y a pas eu de matière de toute éternité ! La radioactivité est décrite comme un processus de désintégration. L’ère atomique ouvre de nouveaux domaines à explorer. Peu après que Marie Curie a découvert le radium, en 1898, on s’est aperçu que le radium et les autres éléments radioactifs, comme nous le savons maintenant, émettent continuellement des radiations.
Notez donc soigneusement ce que ce fait de science signifie : L’uranium est un élément radioactif plus lourd que le radium. Il a un poids atomique de 238,5. En se décomposant, il donne un atome d’hélium, de poids atomique 4, répété trois fois, et ensuite la substance restante c’est le radium, de poids atomique d’environ 226,4. Le radium n’est donc, simplement, que le produit final de l’uranium après qu’il a perdu trois atomes d’hélium. Ensuite la désintégration continue dans le radium. Et le produit final de ce processus de désintégration radioactif est le plomb ! Bien entendu, ce processus requiert de grandes périodes de temps. La demi-vie calculée du radium est 1 590 ans—pour l’uranium, c’est beaucoup plus long.
Je l’ai, moi-même, vu dans la chambre noire d’un laboratoire de rayons X. Une petite quantité de radium était placée sur un miroir à l’autre extrémité d’un tube creux, et j’ai regardé dans ce tube au travers d’un verre grossissant. Sous cet agrandissement, ce que je voyais, c’était comme un ciel immense et sombre, avec des milliers d’étoiles filantes venant vers moi de toutes les directions. En réalité, ce que je voyais c’était les émanations de particules minuscules, énormément grossies, émises par le radium.
Nous savons, donc, qu’il n’y a pas eu de matière, de toute éternité !
Les éléments radioactifs que l’on trouve aujourd’hui n’existent pas encore depuis assez longtemps pour avoir suivi le processus, et aboutir au plomb. Si elle avait toujours existé, sans aucun moment défini de départ dans le passé, cette période de « vie » des éléments radioactifs aurait, il y a longtemps, abouti au processus. Tous les éléments radioactifs se seraient, il y a longtemps, désintégrés en plomb. Puisque ces éléments n’existent que depuis un certains nombre défini d’années, et que tout l’uranium, le radium, thorium et d’autres éléments radioactifs dans le monde aujourd’hui n’existent pas depuis ces nombreuses années, il y avait un temps, avant ce nombre défini d’années dans le passé, quand ces éléments n’existaient pas !
Nous avons, ici, la preuve scientifique certaine que la matière n’a pas toujours existé. Nous avons, ici, des éléments spécifiques certains qui, autrefois, il y a longtemps, n’existaient pas encore. Puis, il y a eu un moment, plus tard, où ces éléments sont venus à l’existence.
L’évolution postule habituellement que les choses se passent graduellement, à travers les processus naturels, se déroulant lentement, du présent. Essayez d’imaginer, si vous le pouvez, quelque chose venant à l’existence à partir de rien, graduellement ! Votre esprit peut-il envisager une telle idée ?
Je ne pense pas. Non, je pense, si vous êtes rationnel, que vous devrez accepter le fait d’une création spéciale et nécessairement instantanée. Et que quelque puissance ou quelqu’un avait nécessairement fait la création. Il y a une cause pour chaque effet. En acceptant ce fait inévitable, démontré par les découvertes de la science, de l’existence de cette grande PREMIÈRE CAUSE, vous avez accepté le fait de l’existence et de la préexistence du Créateur—c’est-à-dire de Dieu !
Mais comment expliquer la présence de la vie ?
Comment la vie est-elle arrivée ici-bas ? La science a, également, appris quelques choses à ce sujet.
Les plus sages parmi les anciens ne connaissaient pas ce que la science rend disponible aujourd’hui. Ainsi il est démontré aujourd’hui que la vie vient seulement de la vie, et que chaque espèce se reproduit seulement selon son espèce (Genèse 1 : 25).
Les travaux de Tyndall et de Louis Pasteur, dans le domaine des bactéries et protozoaires, ont finalement démontré scientifiquement, une fois pour toutes, dans ces domaines de l’infime ce que Redi avait démontré en premier avec les plus grands organismes.
Toutes les avancées de la science médicale et chirurgicale, dans le traitement et la prévention de maladies infectieuses, sont basées sur cette grande vérité de la loi de biogenèse : la vie ne peut venir que d’une vie préexistante.
Aucun fait de science ne peut être plus définitivement prouvé aujourd’hui. La vie ne peut pas venir de la matière inanimée. Il n’y a pas une once de vérité, venant de la science, pour rendre compte de la présence de vie sur la Terre par un moyen autre qu’une création spéciale par la première grande Cause originale—Dieu—qui est la vie et la source de la fontaine de toute vie ! C’est maintenant absolument certain, selon tout ce qui peut être connu par la science, selon tout ce qui est rationnel : il a fallu une création réelle pour produire la vie à partir du non vivant—de l’organique à partir de la matière inorganique.
Quelqu’un ne peut pas rationnellement nier l’existence de mon Dieu, à moins de pouvoir expliquer l’origine de la vie sans un Créateur qui, Lui-même, est la Vie ! Le Créateur, donc, commence à être révélé, par la science et par la raison, comme un Dieu vivant—un Dieu en qui la vie se trouve, et qui Seul a communiqué la vie à tout ce qui en est pourvu !
Je pourrais aller plus loin et vous montrer que ce que la science a découvert à propos de l’énergie et de son origine, et des lois de la conservation de l’énergie, démontre également, de manière définitive, que « ses œuvres [ont] été achevées depuis la création du monde » (Hébreux 4 : 3), que la création matérielle est une œuvre finie qui n’est pas en train de se poursuivre maintenant !
Voyons ensuite si la grande première cause est un Être d’intelligence, ou simplement quelque force aveugle, muette et inintelligente.
SUPÉRIEUR À VOTRE ESPRIT ?
Regardez autour de vous. Vous admettez que la transmission de la connaissance à votre esprit est limitée aux canaux de vos cinq sens.
Si maintenant je vous demande : Connaissez-vous quelque chose qui soit supérieur à votre esprit ?
Voyez les planètes parcourant le ciel. Contemplez, dans toute sa splendeur, l’univers entier avec ses soleils, ses nébuleuses et galaxies.
Oui, ces objets célestes sont inanimés. Ils n’ont pas d’esprit, pas d’intelligence. Ils ne peuvent faire ce que vous pouvez faire—c’est-à-dire penser, raisonner, dresser des plans et les exécuter selon une volonté délibérée.
L’esprit humain est en mesure de savoir, de penser, de raisonner, de monter des projets et les faire aboutir. Il peut inventer et produire des instruments par lesquels il peut acquérir des connaissances sur le vaste univers ou sur la plus infime des particules. En développant des fusées et des ordinateurs, l’homme est capable d’envoyer des astronautes sur la lune et les faire revenir vivants. Il peut détourner le cours des fleuves, et faire que les forces de la nature soient au service des besoins humains. Et maintenant, l’homme a appris comment libérer l’énergie de l’atome, et utilise une puissance tellement énorme qu’il est capable, en fin de compte, d’annihiler toute vie de la Terre.
Mais il demeure une chose qu’aucun homme ne pourra jamais faire. Il ne peut construire, faire, produire ou créer quoi que ce soit qui lui soit supérieur !
Un homme peut prendre des matériaux existants et, à partir d’eux, construire une maison. Une automobile est une chose presque vivante, mais l’intelligence et les pouvoirs requis pour l’inventer et la produire sont supérieurs à la chose produite.
Vous suggérer que quelque chose que vous pourriez inventer, faire, construire ou créer pourrait vous être supérieur en intelligence et en capacité ou être supérieur à votre intellect, insulterait certainement votre intelligence !
Laissez-moi maintenant vous demander franchement : Croyez-vous honnêtement que quelque puissance ou quelque force de moindre intelligence que votre intellect vous ait produit ?
Si vous ne croyez pas à mon Dieu, vous n’avez donc que la seule alternative de croire que quelque chose de moindre que votre intelligence vous a produit—qu’une inintelligence muette, sans but précis a créé votre intelligence ! La seule possibilité rationnelle, c’est de reconnaître que la présence même de l’esprit humain est la preuve que la grande Cause Première est également l‘intelligence suprême, infiniment supérieure aux capacités de l’homme mortel !
Supposez que vous pourriez ajouter à vos pouvoirs de raisonnement, de planification et de conception, la puissance créatrice réelle, de manière que vous puissiez projeter votre volonté n’importe où pour produire et créer ce que votre esprit pourrait planifier et désirer. Ensuite, supposez que vous ayez entrepris la conception, la création, la fabrication, le façonnement et la mise en mouvement d’un univers cosmique illimité—avec des planètes et des soleils, des nébuleuses et des galaxies dans toute leur splendeur, chacune de ces vastes unités composée d’une construction aussi complexe et aussi élaborée que l’univers existant. Sur une de ces planètes vous projetteriez et produiriez toutes les formes de vie qui existent sur la planète où nous sommes—je ne dis pas reproduiriez, car il n’y aurait pas d’univers présent à copier. Il y aurait des mondes à l’intérieur d’un monde, allant jusqu’aux particules les plus infinitésimales de matière que nous ne pouvons même pas voir à l’aide des microscopes les plus puissants.
Pensez-vous que votre intelligence serait à la hauteur de la tâche ?
Réfléchissez-y !
Est-ce rationnel, alors, de croire que quelque puissance ou quelque force n’ayant même pas l’intelligence humaine, aurait pu planifier, concevoir, créer, former, modeler, façonner, constituer et mettre en mouvement l’univers stupéfiant que nous contemplons ?
La Grande Cause Première qui a créé la matière Se révèle alors comme l’intelligence suprême et l’architecte de l’univers !
Mais, de nouveau, je dis : « Regardez autour de vous ! » Voici des êtres humains sur cette terre, composés principalement d’éléments de matière certains et spécifiques—de la matière organique vivante. Ces éléments de vie doivent être pourvus, et rechargés, par l’alimentation, l’eau et l’air.
Aucun homme, avec toute son ingéniosité, sa science et ses équipements de laboratoire, ne peut produire de la nourriture ! C’est-à-dire qu’il ne peut prendre de la matière inorganique ordinaire et la transformer en une substance vivante que nous appelons nourriture. Mais une Puissance, une Force, une Intelligence ou un Être a, d’une certaine façon et à un certain moment, bien commencé le processus—un processus beaucoup trop merveilleux pour qu’un homme l’invente ou le produise.
Et ainsi, du sol croissent l’herbe, les légumes verts feuillus, tous les autres légumes, les vignes et les arbres fruitiers—chacun avec sa semence en soi, chacun par cette semence se reproduisant d’après son espèce—et c’est très bon !
Quand un merveilleux petit grain de blé est mis en terre, une plante se développe et germe au-dessus du sol, et—d’une certaine façon trop merveilleuse pour qu’un esprit humain comprenne ou imite cela—les éléments absorbés par les racines à partir de la terre sont utilisés par le germe de vie dans le grain de blé, et de nouveaux grains de blé apparaissent.
Pendant ce processus, le fer inorganique et d’autres éléments dissous dans la terre, absorbés par les racines et transportés dans le nouveau grain de blé, ont été en réalité convertis en matière organique qui peut être assimilée en tant que nourriture.
Et ce même processus merveilleux a lieu dans la croissance hors du sol de toutes les graines, de tous les légumes, de tous les fruits et de tous les produits alimentaires. Quand nous mangeons de la viande animale, nous ne faisons que simplement consommer, en seconde intention, la végétation que l’animal a mangée.
L’homme, avec toute sa science vantée, ses équipements techniques de laboratoire, avec tout son génie inventif, manque d’intelligence et de puissance pour produire un grain de blé, ou convertir de la matière inorganique en alimentation vivante. Est-il, alors, rationnel de dire qu’il existe des forces ou des puissances, sans aucune intelligence, qui ont été capables de produire ce miracle vivant de la nourriture ? N’est-ce pas une intelligence beaucoup plus grande que celle de l’homme, qui a conçu, créé et pourvu l’homme de tout cela ?
FACE À CELLE DE DIEU
Mais, maintenant, comparons la sagesse et l’intelligence de l’homme avec celles de Dieu qui a créé ces merveilles et les fait fonctionner.
Le grain de blé que Dieu fait germer du sol est une nourriture parfaite. Mais, comme d’autres dons parfaits de Dieu, l’homme manque d’estimer la perfection sans prix du Dieu qui est toute sagesse, et, entreprenant de continuer à améliorer les œuvres de Dieu, les pervertit, les pollue et les souille ! Chaque parcelle de la perfection de Dieu que la main de l’homme a touchée, semble-t-il, cette main l’a salie, l’a gâtée et l’a polluée !
Et le pauvre grain de blé, sans défense, n’est pas excepté ! Dans les minoteries d’invention humaine vont les millions des boisseaux de blé sain. Et, là, l’homme censément intelligent le dissèque, supprime les 12 éléments alcalins, et produit pour la consommation humaine des sacs de farine blanche composée des quatre éléments d’hydrate de carbone acide—avec un décolorant nuisible supplémentaire !
De cela, la population humaine fait du pain blanc, des biscuits, des beignets, des pâtisseries, des desserts, des macaronis, des spaghettis, des sauces au jus de viande, etc., etc., mélangeant souvent la farine avec du sucre blanc « raffiné » et des graisses ou des matières grasses—une combinaison garantie pour détruire n’importe quel estomac à la longue ! Oui, les raffineurs de sucre font la même chose au sucre ; et presque tous les produits alimentaires sur le marché, pour la consommation humaine, ont aujourd’hui séjourné dans les usines de l’homme et ont souffert des procédés de l’homme jusqu’à ce qu’ils aient été dévitalisés, vidés de leurs propriétés saines, et passés de l’état de nourriture à celui de poisons à action lente ! Et ces aliments non nourrissants que l’homme a frelaté, dans sa soif de profits, ont produit dans le corps humain toute une série de maladies dont nos ancêtres, d’il y a quelques générations, n’ont jamais entendu parler !
Résultat : Aujourd’hui des êtres humains meurent avant l’heure de défaillance cardiaque, d’autres de cancer ; la population souffre de rhumatisme, d’arthrite, de diabète, de maladies rénales, d’anémie, de rhume, de fièvre, de pneumonie et de milliers d’autres maladies. Nous répondons à la publicité de la brosse à dents et du dentifrice, et brossons frénétiquement nos dents, mais nos dents continuent à se délabrer, et nous les perdons à un âge précoce à cause du manque de calcium et de fluor dans notre alimentation.
Aujourd’hui les Américains sont des gloutons sous-alimentés. Nous engloutissons bien trop de fibres végétales, et cependant privons notre corps des minéraux et des vitamines essentiels. Il semblerait que l’homme ne soit pas très intelligent, après tout !
Ensuite, le Dieu qui a créé cette terre et toute la végétation nous a, également, dit de laisser notre terre se reposer chaque septième année. Mais l’homme est trop avide pour faire cela. Et ainsi, notre terre est usée et épuisée, et d’aussi bons produits alimentaires naturels que sont les carottes, les betteraves et les navets manquent-ils des éléments minéraux et des vitamines nécessaires ! Et l’industrie pharmaceutique devient riche en vendant des pilules de vitamines !
À qui l’intelligence la plus grande—au Dieu qui a pourvu parfaitement à tous les besoins de toute vie, ou aux humains avides, crédules, rejetant Dieu qui, dans la quête de profits plus grands et de plus de luxe pour eux-mêmes, ont spolié la nourriture même que Dieu a créée et nous a donnée, de ses qualités destinées à bâtir la santé et le corps ?
J’ai eu besoin d’une montre précise avec un cadran très plat pour voir la durée des émissions. Le seul modèle qui répondait à ce critère, c’était une montre de chemin de fer. J’en ai une—la montre de chemin de fer la plus excellente qui soit, une montre à 23 rubis.
Mais elle ne garde pas l’heure parfaitement. Une ou deux fois par semaine je dois l’ajuster d’une seconde ou deux, si je veux être sûr qu’elle soit précise à la seconde près. Je l’ai réglée par rapport à la grande horloge de ma ville (ou de celle de n’importe quelle ville américaine), qui se trouve toujours au bureau de la Western Union. Mais même cette horloge n’indique pas l’heure parfaitement. Une ou deux fois par semaine elle doit être ajustée d’une seconde ou deux à la grande horloge de la nation, par télégraphe, à partir du Naval Observatory, à Washington, d.c. Là, au Naval Observatory se trouve la grande horloge des États-Unis. Mais cette grande horloge des États-Unis n’est pas parfaite non plus. Elle, aussi, doit être ajustée et corrigée de temps en temps.
Oui, elle est réglée à partir de la grande horloge de l’univers—en haut dans les cieux—par des astronomes ! Là-haut, dans le ciel se trouve l’horloge maîtresse qui ne fait jamais d’erreur—est toujours à l’heure, jamais en retard même d’une fraction de seconde—les corps célestes qui parcourent les cieux !
Maintenant, vous, Monsieur, le sceptique ! Si je vous fais voir ma belle montre très précise de chemin de fer, à 23 rubis, et que je vous dise qu’elle n’a pas été faite dans une usine après tout—que, en fait, elle n’a pas du tout été conçue, projetée, assemblée, par un horloger ; que c’est une sorte de hasard ; que les minerais de fer se sont extraits eux-mêmes du sol, raffinés eux-mêmes, formés et façonnés eux-mêmes en de petites dents délicates, en rouages et en d’autres pièces ; que le silicium s’est extrait de lui-même du sol, et s’est transformé en cristal de verre ; que le boîtier en or s’est raffiné tout seul, a pris la forme tout seul ; que les roues dentées et le grand nombre des petites pièces se sont assemblés tous seuls ensemble dans ce boîtier, se sont remontés tous seuls, et ont commencé d’eux-mêmes à marquer l’heure, et à la garder presque parfaitement—eh bien, si je devais essayer de vous dire quelque chose de la sorte, vous me diriez que je suis un fou ou un imbécile, n’est-ce pas ?
Certainement ! Vous savez que la présence de cette montre est la preuve rationnelle et positive de l’existence d’un horloger, ou d’horlogers, qui ont réfléchi sérieusement sur cette réalisation, l’ont projetée, l’ont formée, l’ont façonnée, l’ont assemblée, et ont commencé à la remonter.
Mais alors, vous, Monsieur Le Sceptique, vous regardez dans le grand et vaste ciel l’horloge maîtresse de l’univers, qui ne manque jamais une seconde—la montre parfaite par laquelle nous devons constamment régler toutes nos montres imparfaites faites par l’homme—et vous me dites « que tout cela est arrivé par hasard ! Il n’y avait pas de grand Horloger ! Aucun esprit-maître qui a sérieusement réfléchi et projeté ce vaste univers, l’a créé, a mis chaque étoile et planète à sa place exacte, et a lancé les innombrables corps célestes dans leur course à travers l’espace, chacun dans son orbite prescrite, dans sa précision régulière. Non, il s’est façonné de lui-même, s’est assemblé de lui-même, s’est remonté tout seul et a commencé à fonctionner de lui-même. Il n’y avait aucune Intelligence—aucune planification—aucune création—aucun Dieu ! »
Me dites-vous cela ?
Si vous le faites, je réponds que je n’ai aucun respect pour votre intelligence. Et le Dieu que je reconnais vous répond : « L’insensé dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu » ! (Psaume 14 : 1 ; 53 : 1).
Si vous regardez autour de vous et observez avec quel degré d’intelligence a été projeté et exécuté tout ce qu’il y a dans la nature, dans la flore et la faune—tout ce que nous voyons à l’exception de la détérioration, de l’endommagement, de la pollution des belles œuvres de Dieu par la main maladroite de l’homme qui ignore et rejette Dieu—et ensuite dites que vous doutez de l’existence d’un Dieu Créateur qui est toute-sagesse, toute-omniscience et toute-puissance, alors je n’ai pas beaucoup de foi non plus dans vos processus rationnels ou dans votre sincérité en tant que chercheur de la vérité !